• 1946-47: l'association dite "Salon des Réalités Nouvelles" se substitue à l'association "Abstraction-Création" (1931). C'est le Salon de l'Abstraction, animé par les artistes.Toutes les tendances de l'abstraction sont représentées au Salon, et jusqu'aux marges de l'abstraction.

  • Cette association vient naturellement après le groupee (Cercle et Carré) fondé en 1929 par Michel Seuphor qui avait vivement défendu l'abstraction face au Surréalisme. Elle succède également au groupe (Art concret) de T. Van Doesburg (1930) qui prône une abstractionradicale et géométrique. Cette association se veut retrouver la paroleet la liberté créatrice, tout en renonçant à la représentation de l'objet. Elle est fondée à Paris en 1931 par Herbin et Vantongerloo.
    De très nombreux artistes européens et quelques américains y adhèrent ; elle comptera plus de 400 membres.
    De 1932 à 36, la revue (Abstraction-création, art non figuratif) les fédère.
    (Abstraction-création) organise de larges expositions, donnent des conférences, ouvre ses vues à la publication, faisant de Paris un véritable pôle dans le domaine de l'Abstraction.

    1946 : Les (Réalités Nouvelles) se substitue à (Abstraction Création).
    (voir Réalités Nouvelles)


  • Le terme apparaît à la fin des années 1950 où des critiques d'art ont éprouvé la nécessité de définir la peinture abstraite non gestuelle. Après quelques précisions terminologiques, on entend par hard-edge une manière picturale de diviser la surface du tableau en plans colorés aux contours nettement définis, sans passages chromatiques entre eux.

  • “Hier soir, mercredi, nous sommes allés dans un café d'abstraits...,
    des abstraits étaient là. Ils sont facilement reconnaissables parce qu'ils dégagent
    une atmosphère de tableaux abstraits et puis on voit leurs tableaux dans leurs yeux.
    Peut-être ai-je des illusions, mais j'ai l'impression de voir tout cela.
    En tout cas nous sommes assis avec eux....
    Puis on en est venu à parler du livre Yves Peintures.
    Plus tard, je suis allé le chercher dans la voiture et l'ai jeté sur la table.
    Aux premières pages déjà les yeux des abstraits changèrent.
    Leurs yeux s'allumèrent et dans le fond apparaissaient
    de belles et pures couleurs unies.“

    Yves Klein,
    Journal parisien en date du 13 janvier 1955
    ).


  • L'étude du constructivisme russe constituait au début des années 70 une priorité de recherche. Dans cette perspective, l'ouvrage théorique Le dernier tableau composé de textes du critique constructiviste Nikolaï Taraboukine dont Andrei Nakov publiait en 1972 la traduction et le commentaire critique aux Éditions Champ Libre, Paris. Cette publication eu un certain retentissement, surtout parmi les plasticiens contemporains et fut également remarquée par la presse internationale.